Résumé : |
Ousmane Sembène, grand cinéaste et écrivain, parlait de "mégotage" pour décrire les difficultés financières auxquelles faisait face le cinéma africain francophone. La production y était tributaire de ce qu'on ramassait comme moyens pour créer. Aujourd'hui, on est certes un peu loin de cette situation, mais on est aussi loin d'une industrialisation généralisée du secteur, tant les disparités entre cinémas d'Afrique, en termes de moyens, demeurent grandes. Pour certains pays, la numérisation a beaucoup aidé. C'est le cas du Nollywood qui a fait du cinéma nigérien la troisième industrie cinématographique après Hollywood et Bollywood. Pour d'autres pays, en revanche, les difficultés continuent de miner l'effort et la créativité. |