Résumé : |
La Belgique figure, avec l’Italie, le pays où le travail d’ANDRÉ CADERE (Varsovie, °1934 – Paris, †1978) a été le plus rapidement apprécié, reconnu, exposé et collectionné et, ce, paradoxalement, bien avant la France, et singulièrement Paris. Outre Bruxelles qui nous concerne plus particulièrement, il a également bénéficié d’expositions ou de manifestations personnelles à Anvers, Gand, Louvain, Liège et Tournai (Kain). Établir un réseau de partenaires qui vont l’ai-der à diffuser son travail constitue l’une des caractéristiques de la démarche de l’artiste d’origine roumaine. Parmi ceux qui ont sou-tenu celle-ci, l’on citera des galeries (MTL à Bruxelles, Vega à Liège), des collectionneurs (Herman et Nicole Daled à Bruxelles, Anton et Annick Herbert, André Goeminne à Gand, Jacques et Manette Repriels, Victor Boinem à Liège, entre autres), des directeurs d’ins-titutions (Flor Bex, Jan Hoet), des critiques d’art et des commissaires d’exposition (Georges Roque, Joost Declercq, ou l’auteur de ces lignes), ainsi que des artistes dont il était proche, comme Jacques Charlier, Jan Vercruysse ou Peter Downsbrough. |