Résumé : |
La crise sanitaire aura révélé, s'il en était besoin, le niveau de précarité régnant dans le secteur culturel, et plus particulièrement dans le domaine des arts plastiques. Jusqu'il y a peu, dominait comme un consensus tacite, parfois explicite. Il était pour ainsi dire acquis, presque en tous lieux, qu'un artiste, un critique, un commissaire, tout travailleur de l'art en somme, était récompensé au mérite ou à l'applaudimètre, avant d'être adoubé par le marché (et sa cote). Une conception étroitement commerciale et libérale cohabitant sans peine avec une vision hautement sacrificielle de la "Création". |