Résumé : |
Les graisses ont mauvaise presse. Leur lien potentiel avec les maladies cardiovasculaires, majoré par l’avis défavorable que leur accordent le Nutri-Score et certaines applications à la mode, ont entraîné une véritable phobie des lipides. Si une réduction des apports lipidiques est justifiée dans certaines situations chez l’adulte, elle ne l’est qu’exceptionnellement chez le nourrisson.
Cette crainte infondée conduit de plus en plus de parents à restreindre les graisses pour leur enfant, qu’ils exposent ainsi au risque d’altération du développement neurologique et de la maturation du système immunitaire. Il est donc essentiel, pour toute l’existence, d’assurer un apport quantitatif et qualitatif optimal en lipides au cours de la première année de vie.
Comment y parvenir en pratique ?
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