Résumé : |
Molière, dont nous célébrons cette année le 400e anniversaire de la naissance, était un critique infatigable de la médecine de son temps. Raillée pour sa prétendue imposture, celle-ci est dépeinte comme un remède pire que le mal – lorsque ce mal n’est pas lui-même illusoire, comme chez Argan, épitomé de l’hypocondrie s’il en est… Le « cas Argan» témoigne du regard que portait le dramaturge sur la médecine et la maladie. Par ses descriptions pionnières de l’effet nocebo et des troubles somatoformes, Molière ne serait-il donc pas un précurseur… un médecin malgré lui ? |