Résumé : |
Cet article porte sur la reconnaissance et la mobilisation des savoirs issus du vécu des problèmes de santé mentale pour améliorer les pratiques institutionnelles ou associatives favorisant le bien-être des personnes concernées. Il s'appuie sur l'étude d'expériences de participation d'usagers à l'organisation des soins et services de santé mentales dans plusieurs villes au Québec et en Europe (France, Belgique, Espagne). L'auteur analyse ces espaces sous l'angle des rapports de pouvoir entre usagers, professionnels de l'intervention et gestionnaires entourant la reconnaissance de la parole et des savoirs de ces différents acteurs. Il porte une attention particulière aux leviers de transformation des soins et services, et aux résistances vis-à-vis des propositions de nouvelles manières de faire, qu'il s'agisse de freins individuels propres à un groupe professionnel, et de barrières structurelles liées aux institutions publiques. |