Résumé : |
En votant en 2002 les lois relatives aux droits du patient, aux soins palliatifs et à l’euthanasie, la Belgique a profondément modifié la dynamique des soins en général et ceux de la fin de vie en particulier. D’une médecine aux accents paternalistes - le médecin sait ce qui est le mieux pour le patient et décide donc pour lui - , l’on a évolué vers une cogestion des décisions médicales. Le patient a droit à une information - claire, compréhensible - qui lui permet de donner son consentement éclairé voire de refuser un traitement. Le patient a droit à des prestations de qualité, sans discrimination. Le principe de l’accès universel aux soins palliatifs est consacré. |