Résumé : |
Le vieillissement n’empêche pas les troubles de l’usage de l’alcool, dont la fréquence décline peu avec l’âge. Or l’avancée en âge augmente les risques et les effets des consommations d’alcool
(même d’apparence modeste) ou les dommages des troubles dus à l’usage de l’alcool. La polypathologie, source de polymédication et plus fréquente chez les aînés, accroît encore les risques
et dommages encourus, au même titre que la prise concomitante d’autres substances psychoactives. Le pronostic de soin à tous les stades du mésusage de l’alcool chez des aînés est
aussi bon, voire meilleur, que chez les plus jeunes, même si certaines stratégies de soins doivent être adaptées. |