Résumé : |
Une étude dresse un panorama inédit des populations concernées par les mesures d'isolement et de contention mécanique en psychiatrie. Elle pointe l'ampleur des variations du recours à ces pratiques entre les établissements.
L’isolement et la contention en psychiatrie constituent des pratiques de dernier recours destinées à répondre à des situations de crise. Elles ne doivent être mises en œuvre qu’à titre exceptionnel, pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour la personne hospitalisée ou autrui, après échec de mesures moins restrictives de liberté, de façon proportionnée et graduée, avec une durée limitée et sur la base d’arguments cliniques. En France, l’usage de ces mesures est autorisé uniquement dans le cadre d’hospitalisations complètes sans consentement, hors mesures d’urgence transitoires (12 heures maximum). Elles sont encadrées par des recommandations récentes de bonnes pratiques de la Haute autorité de santé (HAS, 2017). |