Résumé : |
Le temps long de l’histoire nous apprend que la coercition n’est pas une fatalité. Le chemin qui mène à la suppression de la contention et au moindre recours à l'isolement oblige le soignant à s'impliquer professionnellement et personnellement.
L’isolement et la contention mécanique comme moyen de maîtrise des malades agités et violents existent quasiment depuis l’origine du traitement des maladies mentales. L’histoire des pratiques soignantes n’étant plus aujourd’hui enseignée dans les formations initiales, il apparaît nécessaire de prendre un peu de recul pour nous décaler d’un présent qui justifie ces mesures coercitives d’un peu trop près.
L’histoire nous apprend que la coercition n’est pas une fatalité, que si de nombreuses équipes n’ont pas pu se passer de les imposer aux patients, d’autres, un peu moins nombreuses, il est vrai, ont su trouver des moyens, moins violents, de contenir la folie et ceux qui en subissaient le joug. |