Résumé : |
Au niveau international, de nombreuses organisations prônent depuis longtemps des pratiques de soin en psychiatrie fondées sur les droits humains. En France, les mouvements d’usagers dénoncent une approche qui reste encore trop souvent carcérale et culpabilisante.
Mon expérience de la contrainte en psychiatrie en tant qu’usagère et le souhait que plus personne ne traverse cela au nom du «soin» m’ont poussée à m’engager dans le «mouvement» pour l’amélioration du système de soins. Nos objectifs sont de mettre fin aux pratiques coercitives, de mieux connaître leurs impacts pour trouver d’autres approches face à la crise et à la «dangerosité» des patients, réelle ou perçue. |