Résumé : |
Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) toucherait 3,5 millions de Français par an et aurait contribué ou entraîné 107 000 à 170 000 hospitalisations et 17 000 décès sur l’année 2017.
La Société de pneumologie de langue française (SPLF) a d’ailleurs émis des recommandations en 2021 concernant l’optimisation médicamenteuse à adopter dans le cadre d’une BPCO stable(2), notamment pour un meilleur contrôle des symptômes et de la maladie en général, afin d’en limiter le risque d’exacerbations. Dans les recommandations de l’Initative mondiale pour les maladies pulmonaires obstructives chroniques (Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease – GOLD), on retrouve que 70 à 80 % des patients ont une mauvaise utilisation de leur inhalateur. Les facteurs de risque principaux sont un âge avancé, de multiples dispositifs différents et un manque d’éducation à l’utilisation des inhalateurs. L’article de Hagmeyer et al. est une revue narrative de la littérature (études, méta-analyses et recommandations allant de 1990 à juillet 2022, référencées sur PubMed et Cochrane) qui a pour but de proposer un algorithme décisionnel pour des thérapies personnalisées notamment dans le cadre de la prise en charge de la BPCO du sujet âgé.
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