Résumé : |
En Nouvelle-Calédonie comme en France métropolitaine, le vieillissement de la population représente un défi pour l’organisation du secteur médicosocial afin de pourvoir au besoin d’hébergement des personnes âgées. L’infirmière diplômée d’État de coordination (Idec) apparaît comme le pivot de la structuration de l’accompagnement des personnes âgées.
Ces professionnelles de santé représentent un chaînon indispensable au bon fonctionnement des structures. Le bien-fondé de leur rôle de manager est pourtant souvent remis en question. En effet, cette profession est encore méconnue et surtout peu reconnue. Que ce soit en France métropolitaine ou en Nouvelle-Calédonie, aucun référentiel d’activités et de compétences n’a encore été arrêté ni inscrit au Répertoire des métiers de la Fonction publique hospitalière pour encadrer les missions de l’Idec. La profession est en difficulté en l’absence de définition d’un cadre professionnel.
Ainsi, dans ce travail de recherche, nous avons choisi de nous intéresser à cette question en raison du malaise que ce manque suscite et du sentiment de solitude auquel il est associé. L’installation de ce ressenti aurait-il des conséquences sur le management?des Idec??
Cette recherche, située en Nouvelle-Calédonie, permet de montrer que c’est surtout en tant que manager que l’Idec est vulnérable. Ceci réaffirme son problème de positionnement lié à l’absence de reconnaissance de son statut d’encadrante et du travail effectué.
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