[article] Titre : |
L’intérêt des directives anticipées en cas de pose d’une ECMO |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sylvie Moisdon-Chataigner, Auteur |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 279-284 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
La pose de l’ECMO est un temps de crise, d’attente, d’espoir et de crainte. Elle intervient dans un moment de risque extrême : l’urgence vitale est là, la pose de l’ECMO permet de maintenir la vie du patient. Mais il s’agit d’une situation transitoire ; à partir de ce moment des décisions devront être prises quant aux actes médicaux ultérieurs alors même que le patient peut être dans un état de conscience insuffisant pour exprimer sa volonté. Or, comme dans toute situation médicale la rechercher est essentielle. Afin de garder une réelle force à cette volonté, en cas d’expression incohérente ou état d’inconscience, les directives anticipées seront un instrument important. Elles sont définies par l’article L. 1111-11 du Code de la santé publique lequel précise en son premier alinéa : « Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d’état d’exprimer sa volonté. Ces directives anticipées expriment la volonté de la personne relative à sa fin de vie en ce qui concerne les conditions de la poursuite, de la limitation, de l’arrêt ou du refus de traitement ou d’acte médicaux. » Porteuses de la volonté, les directives anticipées ont un intérêt intrinsèque pour la personne. Au-delà elles ont aussi un intérêt extrinsèque pour l’équipe médicale. |
Note de contenu : |
Doi : 10.1016/j.etiqe.2024.11.001
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Permalink : |
http://www.galileonet.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=135804 |
in Ethique & Santé > Vol. 21, n°4 (décembre 2024) . - p. 279-284
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