Résumé : |
L’accès à l’hygiène est difficile pour les personnes qui vivent dans la rue. Les soignants doivent trouver des compromis, négocier pour qu’une toilette corporelle soit faite régulièrement tout en s’imposant des règles incontournables pour éviter une infestation par des punaises de lit, des ectoparasites pourvoyeurs de gale ou la pédiculose. Des mesures simples, individuelles et collectives existent et sont rappelées. L’incurie et le syndrome de Diogène peuvent s’expliquer par la grande prévalence des pathologies mentales dans cette population. Les soins d’hygiène des grands précaires reposent sur un projet multimodal (psychiatrique, santé publique, hygiène sans oublier l’hygiène bucco-dentaire) et la formation de l’ensemble des professionnels aux spécificités de l’accompagnement des personnes ayant vécu un parcours de rue. |