Résumé : |
Nous sommes entrés dans une ère de maladies chroniques et donc de prises en charge de longue durée, pour lesquelles il importe de promouvoir la participation active du malade. Pour répondre aux besoins des personnes venues d'ailleurs, comme aussi de celles qui ont des modes de vie différents, les professionnels de santé doivent avoir une capacité d'écoute et une sensibilité transculturelle aiguisées. Droit et médecine ont vu leurs interfaces augmenter. Le secret médical et les circonstances dans lesquelles le professionnel en est délié sont à cet égard un sujet tout à fait important. Au plan général, l'évolution est marquée par la reconnaissance de l'importance du respect des droits de l'homme, en matière de soins aussi. De lourdes questions se posent aux malades, à leurs proches et aux soignants autour de la fin de vie. Dans les débats très actuels à ce sujet, les critères principaux doivent être la dignité des personnes, leur libre détermination, la valorisation des aspects relationnels, la réflexion sur le sens de nos efforts, l'acceptation enfin de la finitude humaine. |