Résumé : |
Force est de constater que, face l'intensification et la métamorphose des mouvements migratoires dans notre pays, le système éducatif belge rencontre de plus en plus de difficultés dans l’intégration des jeunes migrants, les primo-arrivants, dans l’enseignement ordinaire. Cette réalité est particulièrement accentuée à Bruxelles. En effet, les migrants, souvent accompagnés de plusieurs enfants, choisissent de s’installer dans la capitale belge pour plusieurs raisons socio-économiques.
Face à ce nouveau profil de migrants, les établissements scolaires se sont adaptés en proposant aux primo-arrivants un nouveau dispositif d’accueil sous forme de classes spécifiques durant un an. Les jeunes migrants sont ensuite intégrés dans le système de l’enseignement ordinaire. Malheureusement, dès leur arrivée en classes ordinaires, il est souvent commun d’entendre que les élèves primo-arrivants ne progressent pas aussi vite qu’il le faudrait et qu’ils semblent être confrontés à un certain « blocage ». Ce dernier s’explique par le chamboulement psychologique profond subit par ces jeunes migrants.
En tant que future institutrice, j’ai tenté, à travers ce travail, de proposer plusieurs pistes afin d’améliorer les conditions d’accueil et d’intégration de ce public vulnérable dans une classe ordinaire. |