Résumé : |
Dans le cadre de mon travail de fin d’études, je souhaiterais aborder la question de la rétention à l’école. La rétention étant l’essence même de l’éducation, du moins de l’éducation d’antan, il faut bien admettre que celle-ci tend à se dégrader d’année en année. La sacrée compréhension est mise en avant aux dépens de la mémorisation, fort négligée et souvent réduite à sa portion congrue « mémorisation par cœur ». Cette dénomination fait perdre toute la crédibilité et la pertinence de la mémorisation. Or, la mémorisation suppose bien plus encore, elle demande d’établir des relations entre divers concepts et de traiter les informations perçues profondément. C’est pourquoi j’ai voulu la revaloriser et montrer toute son importance dans l’apprentissage. En effet, que les élèves apprennent et raisonnent sur les bancs de l’école, c’est prodigieux, mais encore faut-il qu’ils retiennent durablement les savoirs appris qui se révèleront d’une utilité capitale dans les raisonnements ultérieurs. Certes, pour qu’une notion soit intégrée, il faut nécessairement que l’élève ait été attentif, qu’il l’ait profondément comprise, mais aussi qu’il la mémorise. Le rôle et les mécanismes de la mémoire sont tout aussi importants. Ainsi, traiter la mémorisation à long terme peut être un outil fatal pour lutter contre l’échec scolaire. |