Résumé : |
De nombreux enseignements recourent aujourd’hui aux travaux de groupes pour développer les acquis d’apprentissage d’un programme ou d’une formation. Le travail collaboratif repose sur la mise en oeuvre d’une pédagogie active, de nature socioconstructiviste, dans laquelle les étudiant·e·s contribuent non seulement à leur propre apprentissage (elles et ils construisent les connaissances plutôt qu’elles et ils ne les reçoivent), mais aussi à l’apprentissage de leurs pairs, grâce aux discussions sur la tâche à accomplir. En plus de soutenir le développement de savoirs disciplinaires, l’apprentissage collaboratif favorise l’acquisition d’habiletés transversales très recherchées dans les milieux professionnels (capacité à travailler en groupe, à s’exprimer avec logique et clarté, à assumer des responsabilités, à exercer une pensée critique, notamment).
Si cette modalité d’apprentissage est de plus en plus plébiscitée dans les formations universitaires, sa mise en place pose toutefois une série de problèmes pratiques. Comment, par exemple, tenir compte, au moment de l’évaluation d’un travail de groupe, des passagères et passagers clandestin·e·s, ces étudiant·e·s qui se reposent sur le travail de leurs pairs ? Comment initier une dynamique de groupe propice à l’apprentissage ? L’enseignant doit-il/elle se préoccuper des conflits relationnels qui surgissent parfois au sein des équipes d’étudiant·e·s ? |