Résumé : |
Les patients en soins palliatifs peuvent présenter des symptômes physiques (douleurs, difficultés à s'alimenter) et psychiques (anxiété, peur de la mort, troubles du sommeil etc…). Le patient douloureux utilise l'hypnose mais d'une manière négative, c'est à dire que la douleur, l'anxiété, le mal-être occupent toute son attention, il est focalisé dessus, nous pouvons
dire qu'il fait des hypnoses négatives. Milton Erickson (1930) considéré comme le précurseur de l'hypnose moderne, insiste sur le fait que l'état d'hypnose est avant tout un phénomène naturel et banal que chacun de nous peut connaître. "Erickson concevait son rôle de thérapeute comme celui d'un créateur de contexte, qui peut permettre à une personne avec son histoire, ses demandes, d'utiliser les ressources dont elle a jusque-là appris à ne pas se servir"1. L'hypnose apporte une approche complémentaire, efficace, mettant au coeur l'interaction patient-thérapeute, l'imaginaire du patient.
L'état de conscience modifié, "transe" du sujet dépend de la qualité des suggestions émises par le thérapeute, de la motivation et des attentes du sujet et finalement peu de son degré d'hypnotisabilité. Voici deux cas cliniques |