Résumé : |
En 2002, nous avancions à pas prudents en dépénalisant l’euthanasie. Comme l’avait déclaré Fred Erdman, socialiste flamand, il s’agissait d’une solution mais pas nécessairement de la solution. Cela allait dépendre également de ce que nous allions en faire de cette dizaine d’articles. Vingt ans après, nous pouvons dire que nous avons eu raison de légiférer en cette matière. Nous avons dû certes essuyer les critiques souvent venues de l’étranger en notre qualité de pays pionnier. En dehors des Pays-Bas, de la Suisse et de l’État d’Oregon, nous étions en effet à l’époque le seul pays à proposer une solution pour le choix en fin de vie, que l’on parle d’euthanasie ou de suicide assisté. Les opposants n’ont pas nécessairement abandonné la bataille. Mais en Belgique, leurs voix sont devenues minoritaires, pratiquement inaudibles, et leurs attaques portent sur des points, somme toute marginaux, sans remettre en question les fondements de la loi. Est-ce à dire que nous avons obtenu satisfaction sur tous les points, certainement pas. Et ce 20ème anniversaire est l’occasion de mettre en lumière les objectifs à poursuivre. |