Résumé : |
Malgré l’essor non négligeable de l’intervention précoce depuis quelques années, la France a pris du retard par rapport à la plupart des pays européens. Les enjeux sont pourtant considérables : diminuer le retard d’accès aux soins des 15-25 ans présentant un trouble psychique et améliorer le pronostic.
Les troubles psychiques commencent dans 75 % des cas avant 25 ans et particulièrement entre 15 et 25 ans. La phase débutante (avant et après le 1er épisode psychotique) est une période d’opportunité, au cours de laquelle les interventions améliorent le pronostic. Or, le retard d’accès aux soins est souvent de plusieurs années, qu’il s’agisse de schizophrénie ou de troubles bipolaires. L’intervention précoce permet de répondre aux besoins spécifiques des jeunes présentant un trouble psychique débutant, avec un objectif principal : diminuer le retard d’accès aux soins pour améliorer le pronostic. Cela implique avant tout de faciliter le repérage des troubles, même à la phase de symptômes atténués, et l’adressage vers des dispositifs permettant une évaluation et des soins adaptés. |