Résumé : |
La prise en charge de la dénutrition, outre son bilan étiologique, nécessite l’évaluation de sa sévérité, la détermination des besoins protéiques et énergétiques et la mesure des ingesta du patient. Ces éléments permettent de définir la prise en charge. Pour une dénutrition modérée avec des ingesta encore significatifs, celle-ci fait appel en première intention à des conseils diététiques (arrêt des régimes restrictifs, enrichissement de l’alimentation) et à des compléments nutritionnels oraux. En cas de dénutrition sévère et/ou en cas d’échec de la prise en charge orale se pose l’indication d’une nutrition artificielle. Celle-ci est entérale en première intention, parentérale en cas d’insuffisance intestinale ou d’échec de la nutrition entérale. Si la prescription de la nutrition artificielle est réservée aux médecins d’établissements de santé, le médecin traitant est impliqué dans l’orientation du patient et dans le suivi de ce traitement. |