Résumé : |
La transplantation cardiaque pédiatrique s'est développée dans les années 1980, avec l'avènement de la ciclosporine. Le Registre International compte plus de 14 000 patients. Les résultats se sont progressivement améliorés, mais deux écueils persistent : la pénurie de donneurs, en particulier chez le nourrisson, et la morbi-mortalité élevée à très long terme. Le développement rapide d'un coeur artificiel adapté à l'enfant est peu probable et l'avenir s'orient dans deux directions. D'une part la xénotransplantation, la production de porcs génétiquement modifiés et des traitements immunosuppresseurs innovants ayant permis la survie prolongée de greffons cardiaques entre porc et primate. Les essais cliniques semblent proches, en particulier chez le nouveau-né. D'autre part l'ingénierie tissulaire : en effet des progrès constants (matrices, lignées cellulaires, facteurs de croissance) laissent entrevoir la possibilité de créer un coeur fonctionnel à partir des propres cellules du receveur |