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[article]
Titre : La chute " à corps défendant " Type de document : texte imprimé Auteurs : Céline Racin, Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 51-57 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ". Langues : Français (fre) Catégories : [MeSH] Chutes accidentelles / Sujet âgé
[MeSH] Narcissisme
[MeSH] Souffrance psychique
[MeSH] Sujet âgé
[MeSH] VieillissementMots-clés : Image de soi Résumé : Chez la personne âgée, la chute est un événement physique redouté, marqueur de vulnérabilité et de dépendance. Si elle inflige une blessure au corps autant qu’à la psyché, elle peut aussi constituer une ouverture sur le travail psychique du vieillir.
« À 90 ans passés, on vieillit autrement qu’après la cinquantaine ou la soixantaine : on vieillit sans se sentir offensé. Son visage ridé et rose se faisait vieux à la façon des très vieilles étoffes, des soieries anciennes dans lesquelles l’habileté manuelle et les rêves de toute une famille se trouvent intégrés. » (Marai, 1942).
En quelques mots, se dessine ici la promesse d’un vieillissement progressivement consenti, source de reconnaissance sociale, dans lequel l’avancée insidieuse sur l’axe du temps serait vécue relativement sereinement et le corps vieillissant garderait sa capacité d’être un objet d’admiration. Mais il est des coups qui, jalonnant le processus de vieillissement, conduisent de façon incontournable à l’urgence de traiter la perspective de la « perte de soi » qu’il était possible jusqu’alors d’esquiver, de porter loin devant soi. L’expérience de la chute constitue parfois l’un de ces coups, véritable « coup du corps », confirmant l’intuition selon laquelle « le corps est donc souvent celui par qui le scandale arrive » (Noël, 2012, p. 264). C’est là le point commun d’un certain nombre de personnes âgées que nous rencontrons dans le cadre d’une recherche doctorale, sur l’identification des facteurs de risque psychologiques chez des hommes et des femmes âgés de plus de 75 ans, hospitalisées et confrontées à une situation de dépendance nécessitant le recours durable à des aides renforcées, sous la forme d’aides à domicile ou de soutien institutionnel en établissement d’hébergement. Les rencontres organisées au cours de l’hospitalisation puis trois mois environ après la sortie de l’hôpital, soit au domicile habituel, soit sur le nouveau lieu de vie, visent à repérer les problématiques psychiques rencontrées à ce moment de la vie et à évaluer la qualité des processus et conduites psychiques mobilisés, en tenant compte à la fois de la personnalité de l’individu et de l’intégrité des processus cognitifs permettant d’élaborer ces problématiques (au moyen d’épreuves neuropsychologiques).Cycle : Généralités Permalink : http://www.galileonet.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=133010
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 51-57[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité PSI001636 P23283SM Périodique SI Galiléo Périodiques Disponible Écouter, c’est permettre à l’autre de s’écouter / Eric Lotterie in Santé mentale, 284 (Janvier 2024)
[article]
Titre : Écouter, c’est permettre à l’autre de s’écouter Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric Lotterie Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 36-38 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Je vous écoute... ". Langues : Français (fre) Catégories : [MeSH] Disciplines et professions:Professions de santé:Médecine:Psychiatrie
[MeSH] Entretien
[MeSH] Récits personnels
[MeSH] Souffrance psychiqueMots-clés : écoute Résumé : À la veille de son départ en retraite, un infirmier revient sur son parcours « d'écouteur » des frustrations, des impossibles, des peurs et des pleurs, des regrets et des espoirs…
J’ai 15 ans et j’écoute ma radio, mon transistor, collé à l’oreille
J’ai 12 ans, j’écoute mes parents et les gens qu’il faut écouter… La dame du catéchisme, le monsieur dans l’ascenseur avec son képi, le matin quand je pars à l’école (mon père est gendarme), la maîtresse qui parle toute la journée en regardant le plafond ou par la fenêtre, c’est selon.
J’ai 7 ans et j’écoute mon père qui écoute sa machine où des gens écoutent si on les écoute (en plus d’être gendarme, mon père est radio-amateur).
J’ai 5 ans et j’écoute le docteur qui me dit que ça ne va pas faire mal. J’ai quelques mois et j’écoute les détonations de fusils automatiques et les youyous des femmes à Alger, dans la caserne (mon père est engagé pendant la guerre d’Algérie). J’ai, je ne sais pas quel âge, et le boum boum du coeur de ma mère me remplit, me constitue, parmi les bruits mouillés qui filtrent du dehors. Je suis immergé dans un bain de sons.
J’ai des milliers d’années en arrière et je suis aux aguets, je tends l’oreille, à l’affût… Ma vie en dépend [...]Cycle : Généralités Permalink : http://www.galileonet.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=133017
in Santé mentale > 284 (Janvier 2024) . - p. 36-38[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité PSI001635 P24284SM Périodique SI Galiléo Périodiques Disponible
[article]
Titre : Frustration, manque et séparation Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Douville Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 56-61 Note générale : Cet article fait partie du dossier " L'intolérance à la frustration ". Langues : Français (fre) Catégories : [MeSH] Adolescent
[MeSH] Education de l'enfant
[MeSH] Frustration
[MeSH] Psychanalyse
[MeSH] Sevrage
[MeSH] Souffrance psychiqueRésumé : L’intolérance à la frustration n’est qu’un écran de fumée masquant le trauma de la privation, lorsque la demande d’amour de l’enfant n’a pas été suffisamment entendue et accueillie par une interprétation bienveillante et avertie.
La dite 'intolérance à la frustration' est un mot valise. Sous ce terme fourre-tout des conduites, des appels et des demandes fort diverses de l'enfant et de l'adolescent sont confondues. En arrière-plan de cette idéalisation de l'enfant qui tolérait toutes frustrations - ce qui serait, à vrai dire, fort alarmant - se jouent des débats sur les styles optimum de l'éducation parentale : doit-elle être libérale, voire libertaire, ou faut-il, à l'inverse en revenir à des bonnes ficelles éducatives fondées sur la frustration, la discipline et le magister de l'autorité. Si ce débat est sociologiquement important, éclairant la tentation autoritaire d'une social sans repère et se définissant volontiers comme frustré, l'abord psychanalytique se doit de faire un pas de côté et d'éclairer, à la suite de Lacan, ce que veut dire frustration par rapport à deux autres registres du manque que sont la castration et la privation. L'auteur en vient alors à explorer une piste que la frustration ne serait pas si simplement une frustration de la demande mais une non prise en compte de ce que la demande est aussi une demande de présence de l'autre qui atteste l'avoir reçue et pouvoir l'interpréter. Ce qui ne veut pas dire la satisfaire, la réduisant à un besoin.Cycle : Généralités Permalink : http://www.galileonet.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=130886
in Santé mentale > 281 (octobre 2023) . - p. 56-61[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité PSI001581 P23281SAN Périodique SI Galiléo Périodiques Exclu du prêt Les soignants à l'épreuve de la culpabilité / Charlotte Perrin-Costantino in Santé mentale, 287 (avril 2024)
[article]
Titre : Les soignants à l'épreuve de la culpabilité Type de document : texte imprimé Auteurs : Charlotte Perrin-Costantino Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 34-38 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Catégories : [MeSH] Attitude du personnel soignant
[MeSH] Attitude envers la mort
[MeSH] Culpabilité
[MeSH] Deuil (perte)
[MeSH] Équipe soignante
[MeSH] Personnel de santé
[MeSH] Personnel infirmier / psychologie
[MeSH] Souffrance psychique
[RAMEAU] Épuisement professionnelRésumé : Face au suicide d’un patient ou à des changements profonds d’organisation qui altèrent les valeurs et l'éthique du soin, les blessures de l’idéal soignant s’expriment par de la culpabilité. Des groupes de parole peuvent relancer la dynamique collective.
Le sentiment de culpabilité est un état psychique complexe que nous ne reprendrons pas en détail ici (voir aussi l’article de V. Kapsambélis, p. 18). Relevons cependant deux dimensions importantes pour notre propos: l’une concerne les rapports entre culpabilité et idéal, et l’autre les liens entre culpabilité et vécus de perte, ces deux dialectiques étant en réalité connexes. Cet état psychique douloureux résulte des mouvements d’un idéal du moi qui « fait montre d’une particulière sévérité. Il fait rage contre le moi, souvent de manière cruelle» (Freud, 1923, p. 253) particulièrement lorsqu’il se sent blessé. Le sentiment de culpabilité est ainsi souvent décrit comme «l’expression d’un jugement de condamnation du moi par son instance critique» (Bourdin, 2016).Cycle : Généralités Permalink : http://www.galileonet.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=133618
in Santé mentale > 287 (avril 2024) . - p. 34-38[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité PSI001628 P24287SM Périodique SI Galiléo Périodiques Disponible
Titre : Souffrances. Corps et âme, épreuves partagées Titre original : MUTATIONS Type de document : texte imprimé Auteurs : von_KAENEL J.M. Editeur : Paris : Autrement Année de publication : 1994 Catégories : [MeSH] Douleur
[MeSH] Souffrance psychiqueIndex. décimale : 616.8 Neurologie. Neuropathologie. Système nerveux Cycle : Généralités Permalink : http://www.galileonet.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81416 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 3481 616.8 VON( s) Livre Galiléo 61 MÉDECINE Disponible