Résumé : |
Ijo, un patient qui a connu la torture et l’exil, accepte des exercices corporels au fil d’entretiens psychologiques. Cette prise en charge créative montre combien la relation ainsi initiée peut être une peau commune soutenant le processus clinique de reconstruction identitaire.
« Le corps ! Voilà la clé pour le soin du traumatisme, la voie thérapeutique par excellence ! » Voilà plus ou moins ce avec quoi je commençais un master recherche en psychanalyse en septembre 2020. Mais cette affirmation me posait problème. D’une part elle reflétait la quête de « solution magique » qui veut faire fi de la complexité de la clinique ; peu louable. D’autre part, j’étais psychologue, censée travailler surtout avec les mots, la parole. Mais voilà qu’au fil des deux années précédentes, ma pratique avait considérablement évolué. |