Résumé : |
Si elle n’est pas vraiment gériatrique, voici une étude qui devrait toutefois intéresser les gériatres et autres préventologues de la longévité. Une équipe chinoise s’est ainsi penchée sur l’association entre la fragilité et l’incidence de la
maladie de Parkinson (MP) sur des données longitudinales.
En effet, ces deux concepts pathologiques partagent des caractéristiques communes telles que le ralentissement de la vitesse de marche, la diminution de la force musculaire.
Plus encore, la fragilité est fréquente chez les patients souffrant de MP et leur association augmente notamment le risque de troubles cognitifs, d’hypotension orthostatique, fatigue et mortalité. Ces associations ont toutefois été
montrées sur des données transversales uniquement, raison pour laquelle les auteurs ont souhaité étudier l’association longitudinale entre fragilité – selon les critères de Fried – et l’émergence de la MP; ainsi que leur lien avec les prédispositions génétiques déjà décrites dans cette pathologie.
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