Résumé : |
Les neurosciences affectives et sociales permettent d’appréhender les bases cérébrales de l’attachement et de l’intersubjectivité parentale. Cette approche peut déboucher sur des interventions adaptées, guidées par des modèles neurocognitifs.
La qualité des relations précoces entre le nourrisson et sa mère, ou la figure principale qui lui prodigue les soins, a un impact significatif sur le développement de l’enfant et sur sa santé mentale tout au long de la vie. Selon la théorie de l’attachement (Bowlby, 1958), lorsque la mère perçoit, interprète et répond de façon adaptée aux signaux du bébé, et que ce pattern de communication interpersonnelle se répète de manière prévisible, le tout-petit construit progressivement un modèle interne de sécurité de la relation d’attachement. Ce modèle favorise à son tour l’exploration de l’environnement et les apprentissages et influence de façon durable le pattern des relations interpersonnelles à l’âge adulte. |