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Vieillissement physiologique de la colonne vertébrale / Jean-Marc Vital in La revue du praticien, Vol. 71, n°5 (mai 2021)
[article]
Titre : Vieillissement physiologique de la colonne vertébrale : un processus qui s'accélère dès la 3ème décennie de la vie Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Marc Vital ; Jacques Sénégas ; Houssam Bouloussa ; Dominique Liguoro Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 497-508 Note générale : Fait partie du dossier : "Vieillissement du rachis" Langues : Français (fre) Catégories : [MeSH] Entropie
[MeSH] Ostéoporose
[MeSH] Rachis
[MeSH] VieillissementRésumé : Le processus de vieillissement physiologique ou sénescence de la colonne vertébrale débute dès la première décennie de la vie puis s’accélère à partir de la troisième. Il est pour l’essentiel fondamentalement lié à un phénomène d’entropie qui altère inexorablement la machinerie de toutes les cellules de l’organisme auquel s’ajoutent les pathologies aléatoires que chacun peut développer. La sénescence est ainsi responsable d’altérations multitissulaires dites dégénératives si bien que le terme de «degenerative disc disease», trop restrictif, est inapproprié. Toutes les structures conjonctives de la colonne sont plus ou moins concernées (disques intervertébraux, jointures interfacettaires et os des vertèbres ) mais aussi les composants musculaires, vasculaires et nerveux. De plus, s’y ajoutent des anomalies neurologiques au niveau des centres nerveux médullaires et cérébraux qui régulent le fonctionnement de la colonne. La somme des altérations tissulaires et fonctionnelles modifie le comportement mécanique tant au niveau des vertèbres (ostéoporose souvent compliquée de fractures et de déformations) qu’au niveau des segments mobiles intervertébraux, responsable de ruptures discales, de spondylolisthésis ou de déformations dégénératives parfois compliqués de radiculalgies ou de myélopathies selon les niveaux concernés. Le retentissement des lésions dégénératives de la colonne est cependant très variable d’un sujet à un autre en fonction de la génétique, du mode de vie, et, pour la lombalgie, du contexte psychosocial Cycle : Généralités Permalink : http://www.galileonet.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=119491
in La revue du praticien > Vol. 71, n°5 (mai 2021) . - p. 497-508[article]Vivre, c'est vieillir / Anne Meignien in La revue de gériatrie, T. 45, n°2 (février 2020)
[article]
Titre : Vivre, c'est vieillir Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Meignien, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 101-110 Langues : Français (fre) Catégories : [MeSH] Espérance de vie
[MeSH] Qualité de vie
[MeSH] VieillissementRésumé : Notre société du XXIe siècle se questionne sur la vieillesse et ses conséquences. Mais qu’est-ce réellement que la vieillesse ? Peut-elle se définir comme une classe d’âge précise avec des caractéristiques claires ? Qu’en disent les différentes disciplines qui s’y intéressent ? Pour les historiens, les ethnologues, les philosophes et même les poètes, le concept de vieillesse se résume le plus souvent à un jugement de valeur ou à un rôle social, positif ou négatif selon les cultures ou les époques. Pour les sociologues et les économistes, la mise en place d’une retraite rémunérée implique une lecture socio-économique du grand âge. Les statisticiens et les économistes, analysant l’augmentation de la durée de vie et donc l’accroissement de la population des seniors, ont inventé de nouvelles catégories qui permettent aux hommes politiques de réfléchir sur le rapport entre âge, retraite et utilité socio-économique. Mais la vieillesse est d’abord un destin partagé, lié à notre humanité. Ce que nous apprennent les biologistes c’est qu’elle découle de processus qui commencent dès la naissance et se déroulent dans la cellule, les tissus et les organes, et les modifient. Ces processus sont descriptibles mais se déroulent différemment selon les individus. Les médecins, notamment les gériatres, parlent d’un état médical de la vieillesse parce que des pathologies accompagnent souvent l’avancée en âge. Pourrait-on alors, en modifiant ces données biologiques, envisager de supprimer un jour la vieillesse et la mort et de rendre l’humain immortel, comme le souhaite le courant transhumaniste ? L’interrogation de ces différentes spécialités confirme que si la vieillesse est une étape de la vie, elle est surtout une construction sociale collective qui ne peut se définir. par une classe d’âge normée aux caractéristiques précises. Elle est une destinée personnelle, différente pour chacun, avec de réelles modifications corporelles et psychiques. L’injonction actuelle du bien vieillir comme l’âgisme font le lit d’une vision péjorative de la personne vieillissante. Or, celle-ci reste un individu singulier, responsable, digne de rencontre et dont la parole doit être recherchée malgré ses fragilités notamment psychiques. Une posture éthique est donc nécessaire pour aborder cette période existentielle de la vie. Car vivre c’est vieillir. Cycle : Généralités Permalink : http://www.galileonet.be/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=114272
in La revue de gériatrie > T. 45, n°2 (février 2020) . - p. 101-110[article]